Joe Danger, la première production du studio indépendant Hello Games, est disponible sur la plateforme de téléchargement Playstation Store depuis le 8 juin, pour la somme raisonnable de 15 dollars. Candidat au Grand Prix ainsi que dans dans la catégorie technique lors du plus récent Independent Games Festival, le jeu de pirouettes à motocyclette est reparti les mains vides, mais le professionnalisme et la joie de vivre qu'il démontrait lui ont vite attiré la faveur de la presse spécialisée.
Pour en avoir traversé la majeure partie, je dois me rendre à l'évidence: Joe Danger est un véritable concentré de bonheur, la sortie indie la plus ouvertement jouissive depuis le cinglé AaaaaAAaaaAAAaaAAAAa!!!: A Reckless Disregard for Gravity. Au-delà des graphismes pétillants et de la musique endiablée, le jeu profite de contrôles extrêmement bien calibrés, qui font du moindre wheelie un plaisir à exécuter. Sur cette base solide, le triomphe de Hello Games est d'avoir su doser la difficulté pour la garder à la fois souple et très accessible. Le jeu récompense en effet la précision, la vitesse et la haute voltige en blocs séparés, ce qui a le don d'encourager des approches alternatives tout en éliminant toute pression non désirée par le joueur.
Un bémol quelque part? Le mode compétitif sans intérêt, peu adapté à la spontanéité du gameplay de base. On pourrait également reprocher aux pistes de se ressembler un peu toutes... mais ce serait vraiment se plaindre la bouche pleine. La seule présence d'un éditeur de tableaux semble indiquer de toute façon que la qualité du décor importe plus ou moins, tant que le spectacle est impressionnant.
Pour le moment, le transfert de Joe Danger sur les autres consoles demeure incertain ; sortant le jeu tout juste une semaine après ModNation Racers, il y a fort à parier que Sony comptaient sur lui pour alimenter quelque temps l'angle « partage » de leur stratégie de marketing. Cela dit, son ajout à la bibliothèque du Playstation Store ne fait qu'améliorer la réputation d'un service déjà reconnu pour la qualité de ses titres exclusifs, parmi lesquels Trine, Critter Crunch et la série Pixeljunk. Les récentes déclarations du développeur d'Eufloria, destiné à paraître sur la console au printemps 2011, portent aussi à croire que le géant de l'électronique entretiendrait un climat plus favorable à l'épanouissement des indies que ses principaux rivaux. Signe d'un virage significatif, ou simple tendance à court terme dans le domaine des téléchargements sur console?
Pour en avoir traversé la majeure partie, je dois me rendre à l'évidence: Joe Danger est un véritable concentré de bonheur, la sortie indie la plus ouvertement jouissive depuis le cinglé AaaaaAAaaaAAAaaAAAAa!!!: A Reckless Disregard for Gravity. Au-delà des graphismes pétillants et de la musique endiablée, le jeu profite de contrôles extrêmement bien calibrés, qui font du moindre wheelie un plaisir à exécuter. Sur cette base solide, le triomphe de Hello Games est d'avoir su doser la difficulté pour la garder à la fois souple et très accessible. Le jeu récompense en effet la précision, la vitesse et la haute voltige en blocs séparés, ce qui a le don d'encourager des approches alternatives tout en éliminant toute pression non désirée par le joueur.
Un bémol quelque part? Le mode compétitif sans intérêt, peu adapté à la spontanéité du gameplay de base. On pourrait également reprocher aux pistes de se ressembler un peu toutes... mais ce serait vraiment se plaindre la bouche pleine. La seule présence d'un éditeur de tableaux semble indiquer de toute façon que la qualité du décor importe plus ou moins, tant que le spectacle est impressionnant.
Pour le moment, le transfert de Joe Danger sur les autres consoles demeure incertain ; sortant le jeu tout juste une semaine après ModNation Racers, il y a fort à parier que Sony comptaient sur lui pour alimenter quelque temps l'angle « partage » de leur stratégie de marketing. Cela dit, son ajout à la bibliothèque du Playstation Store ne fait qu'améliorer la réputation d'un service déjà reconnu pour la qualité de ses titres exclusifs, parmi lesquels Trine, Critter Crunch et la série Pixeljunk. Les récentes déclarations du développeur d'Eufloria, destiné à paraître sur la console au printemps 2011, portent aussi à croire que le géant de l'électronique entretiendrait un climat plus favorable à l'épanouissement des indies que ses principaux rivaux. Signe d'un virage significatif, ou simple tendance à court terme dans le domaine des téléchargements sur console?
Récemment, Nintendo a fait un remake de Excite Bike (NES) sur WiiWare. Malheureusement, à part les graphiques, ils n'ont pas changé grand chose. Ce jeu-ci semble beaucoup supérieur et coûte seulement 5$ de plus.
RépondreEffacerPS: J'aime le titre de AAaaaaaAaAaaa[etc...] et je précise qu'il est en spécial sur Steam. Un paquet de 5 jeux indie pour 20$ http://store.steampowered.com/sub/4596/
Eh oui, une autre belle vente sur Steam ; tu fais bien de le mentionner!
RépondreEffacerJ'ai failli faire une remarque sur la présentation qui est clairement inspirée de Excitebike, mais en réalité le feel de Joe est assez différent. On ne peut pas changer le bonhomme de voie à tout bout de champ (seulement à des endroits spécifiques), et le design des tableaux est donc plus précis, plus élaboré. Au lieu de se lancer sur une route un peu au hasard, on apprivoise celle qui est tracée et on s'améliore tranquillement. Personnellement, ça m'a fait retrouver le rush de peaufiner des runs dans les vieux Tony Hawk (Aaaaa!!! aussi d'ailleurs).
J'aimerais pouvoir comparer avec Trials au 360, qui apparemment est vraiment rough, mais je l'ai pas essayé.